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Pour une définition de DÉCAPAGE… DÉCAPAGE, n, m. – 2001 ; de déca- du gr. Deka « dix » et de page du lat. pagina « feuille de papier ».
1.(littér.) DÉCAPAGE est une revue littéraire.
2. (philos.) DÉCAPAGE n’expose aucune idée sur le monde, ne revendique rien, ne s’énerve contre personne, ne craint aucune espèce de censure, ne rapporte pas un centime à ses auteurs, et ne sert strictement à rien.
3. (procéd.) La revue s’articule autour de chroniques régulières tenues par des auteurs confirmés ou en devenir ; de chroniques tournantes où l’on invite des auteurs à s’exprimer (Une lettre, pour la chronique À vos idoles. Un journal littéraire pour la chronique du même nom, un petit questionnaire…) ; un « dossier » thématique (souvent avec des sujets en rapport avec l’écriture, l’édition… ; et des nouvelles de littérature française et étrangère. Enfin, on trouve aussi un dossier inédit autour d’un auteur et réalisé en étroite collaboration avec lui.
4. (comptab.) La réalisation de DÉCAPAGE nécessite jusqu’à 55 ordinateurs, 18 950 feuilles de papier de couleur blanche, cent-vingt-quatre connexions à Internet, trois cents minutes de forfait téléphonique à la seconde, deux pellicules photos noir et blanc, six figurants, deux stagiaires, huit cent seize allers-retours entre le bureau de la rédaction et le bureau de la fabrication. À noter qu’aucune cigarette n’est fumée pendant la fabrication de DÉCAPAGE.
5. (dér.) La revue DÉCAPAGE est à l’origine de la création du prix du „15 minutes plus tard” un prix littéraire remis quinze minutes après le prix Goncourt.
6. (admin.) DÉCAPAGE est une association loi 1901 qui publie la revue DÉCAPAGE.
7. (hist.) 2001 – numéro 1 à 3
Avril. (version courte) Sur les marches d’une bibliothèque municipale, au lieu de réviser son ancien français et ses déclinaisons latines, Jean-Baptiste Gendarme ébauche l’idée de créer une revue littéraire avec deux amis. Ainsi né Décapage, fanzine, sous titré maladroitement : « les 10 pages qui donnent envie de tourner les pages » Première difficulté : faire dix pages avec trois feuilles A4 pliées en deux.
Juin. Nouveau numéro. A été réglé le problème des dix pages : décapage, aura douze pages. Novembre. Après une brève interruption, nouvelle formule. Les premières images apparaissent dans la maquette. Chaque sortie de DÉCAPAGE est accompagnée d’une soirée.
2002 – numéro 4 à 10 DÉCAPAGE parait plus ou moins régulièrement. Nouvelle couverture : Photo en pleine page sur la couverture. À noter : numéro 7 spécial science-fiction. Numéro 8: entièrement rédigé par des femmes (deux couvertures pour l’occasion).
2003 – numéro 11 à 17 Installation de chroniques régulières.
2004 – numéro 18 à 21 Nouvelle formule : DÉCAPAGE change de maquette, de papier et double sa pagination (24 pages). Avec la parution du premier roman de Jean-Baptiste Gendarme, la ligne éditoriale change. Premier « parrainage » d’écrivain avec David Foenkinos qui vient de publier son deuxième roman. Ensuite suivront les parrainages de Philippe Jaenada et Serge Joncour. Des écrivains publiés participent, comme Guillaume Tavard, et de textes inédits d’auteurs morts comme Henri Calet par l’intermédiaire de Jean-Pierre Baril, sont publiés.
2005 – numéro 22 à 27 Nouvelle formule : couvertures en couleur. Elles sont toujours l’œuvre du photographe Baudouin. Apparition des participations thématiques et collaboration de nombreux écrivains. Exemples de thème : Situations délicates, Le jour ou j’ai eu le prix Goncourt, Mon premier salon du livre, Dernière nuit blanche…
2006 – numéro 27 à 23 Nouvelle formule : nouveau format, nouvelle pagination (63 pages). Outre les participations thématiques (Souvenir de cinéma, rencontres ratées,…) décapage accueille plus largement encore des nouvelles d’auteurs publiés. Soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère. Création du prix le 15 minutes plus tard, remis par un jury tournant composé de jeunes auteurs 15 minutes après la remise du prix Goncourt.
2008 – numéro 34 à 40 La revue est diffusée et distribuée par La Table Ronde. Elle devient trimestrielle. La pagination augmente. Sa notoriété aussi. La maquette change. Des illustrateurs illustrent les nouvelles. Nouvelles chroniques.
2010 – numéro 41 à 44 La revue devient semestrielle et compte désormais 144 pages. Création d’un nouveau dossier autour d’un auteur et réalisé en étroite collaboration avec lui.
2012 – numéro 45 La revue arrive aux Éditions Flammarion. Tout en restant fidèle à l’esprit qui l’anime depuis dix ans – décalé, insolent, curieux, – elle prend un nouveau départ : le format revisité (15×23, idéal pour lire même sur la plage), la pagination augmentée (160 pages), le choix de la couleur pour les pages intérieures (notamment pour mettre en valeur les photos et documents de la Panoplie littéraire et le travail des illustrateurs), le sommaire repensé (les chroniques et les nouvelles sont rassemblés dans deux parties distinctes), son nouveau rythme de parution (3 fois par an).
8. (techn.) DÉCAPAGE, c’est 160 pages + 4, format 15 x 23 cm, à la française. La diffusion se fait par abonnement (45 euros pour 3 numéros) ou en librairie (diffusion UD). La prix d’un numéro en librairies s’élève à 15 euros. L’abonnement reste quand même le meilleur moyen de ne rater aucun numéro.
9. (dr.) Directeur de la publication : Gilles Haéri Éditrice : Alix Penent
Rédacteur en chef : Jean-Baptiste Gendarme
Assisté de : Alexis Barthet Conseillers de la rédaction : Erwan Desplanques, Alexis Barthet, Patrick de Sinety.
Sursa: DÉCAPAGE